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Fanny Willem

Artisane joallière
29 septembre 2025 par
Fanny Willem
Soloseven

Qui est-elle ? 

Captivée par la fusion entre la création et le savoir-faire artisanal, Fanny décide de suivre une formation pour devenir artisan bijoutier-joaillier. Son parcours a été jalonné de riches rencontres qui lui ont permis de faire de sa passion son métier.

En 2012, elle installe son établi sous les toits de la maison familiale et, en 2019, ouvre son atelier au cœur de la pittoresque rue Pierreuse, au cœur de Liège. Son expérience lui permet d’appréhender la vraie richesse du bijou dans sa diversité.

Elle développe un style qui lui est propre, empreint des méthodes traditionnelles et des tendances contemporaines, tout en exprimant une sensibilité féminine à travers l'art du bijou unique. À la recherche du beau et de l’intemporel, son travail tend vers des lignes épurées, légères et délicates.

Notre interview

SoloSeven : Souvenir d’enfance ou expérience qui a façonné ta vision de vie aujourd’hui ?

Fanny : Très timide et introvertie enfant, j’ai espéré très fort qu’un jour je me dévoilerai et m’affirmerai. En effet, j’ai pris le contre-pied, je me suis ouverte et je suis devenue une personne démonstrative, spontanée et qui a besoin et envie d’aller vers les autres. C’est une victoire pour la petite fille que j’étais.

SoloSeven : Qu’est ce qui t’intéresse le plus en ce moment ?

Fanny : Si je dois être honnête à 100% : Ulysse, mon fils.

SoloSeven : ⁠⁠Y’a-t-il une personne ou un lieu qui t’inspire et guide tes choix personnels ou professionnels ?

Fanny : Aucun grand nom… proches ou au hasard d’une rencontre, des personnalités ou des choix de vie m’inspirent. Le champs des possibles est grand et quelle chance ! Cela dit, les personnes qui partagent ma vie sont probablement les personnes qui guident le plus mes choix.

SoloSeven : Comment entretiens-tu la flamme de la création ?

Fanny : Regarder partout. Un magazine, une expo, une vitrine, une forêt, un livre, percevoir une ambiance ou savourer un moment suspendu. Activer tous mes sens, toujours. Écouter mes envies et celles des autres.

SoloSeven : Une phrase que tu te répètes pour affronter les moments de doute ?

Fanny : Honnêtement mon « Ça va aller » je pense que je le répète en moyenne 10x par jour en temps normal et probablement 100x par jour en période de gros rush. Et si je suis vraiment dans un gros stress, je relativise en me disant que personne ne va mourir ou en tout cas que je n’ai pas la vie de quelqu’un entre les mains.

" Aussi, en période de doutes, je prends du recule et je me dis que le doute n’est pas que mauvais, c’est bien de se remettre en question même si c’est parfois usant. "